Dans ce bas-fond continuellement humide, peuplé d'arbres, de grandes herbes et qui, par tous ses côtés, fait au printemps la fête à la couleur verte, l'impression est étrange : vous êtes tout près de la ville et de ses activités mais, quand même, assez loin d'elle… C'est que ce site respire la pleine nature.
En suivant le sentier qui longe "le Canal", sous une voûte continuellement feuillée, vous apprendrez à reconnaître des plantes toutes simples qui se nomment eupatoire chanvrine, guimauve officinale, houblon, cardère… ; vous vous arrêterez devant une mare où, au mois de mai, fleurissent les nénuphars jaunes et s'entendent les grenouilles; vous lèverez la tête vers des peupliers grisards de haute taille, des frênes un peu tordus, des saules marsaults plus ronds, des chênes imposants qui, parfois, longent des fossés anciens. Vous croiserez aussi une prairie, des frayères à poissons, récemment créées…
En hiver, il peut arriver que vous soyez plongé dans une masse cotonneuse. Impression étrange qui colle parfaitement à la Brenne des étangs et de ses nappes liquides, appréciées des brumes et des brouillards.