De l’hôtel-Dieu au musée
Fondé au XIIe siècle, l’hospice avait pour vocation première l’accueil des pauvres et des enfants abandonnés, comme l’atteste encore la niche visible sur la façade de l’ancien hospice (emplacement d’un « tour » ou plateau tournant qui communiquait avec l’intérieur de l’hospice, avec une cloche pour avertir le personnel de l’établissement qu’un enfant était déposé).
À partir de 1502, l’hôtel-Dieu devient un lieu de soins pour malades non contagieux. Jusqu'au XVIe siècle, son fonctionnement s'apparente à une grosse ferme où une douzaine de personnes y travaillent alors que seulement trois personnes prenaient soin des malades.
Tourné vers l’art moderne
En 1995, le musée se dote d’une première extension contemporaine signée de l’architecte Pierre Colboc destinée aux expositions temporaires. Depuis 2002, un second agrandissement accueille les collections ethnographiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée des missionnaires de la basilique du Sacré-Cœur d’Issoudun, ainsi qu’une salle dédiée au couple d’artistes Cécile Reims et Fred Deux.
De par son architecture autant que par sa vocation muséographique, ce musée est l’alliance du passé et du présent, des richesses patrimoniales et de l’art contemporain et accueille régulièrement des expositions.
Modifié aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’ensemble, aujourd’hui labelisé « musée de France », comprend aujourd’hui une chapelle, des salles réservées aux malades ainsi que deux ailes abritant d’exceptionnelles collections patrimoniales dont deux Arbres de Jessé et une apothicairerie du XVIIe s.