Septembre 2014, café du théâtre : cinq soirées durant, et pendant jamais moins de cinq heures, Sébastien Barrier nous avait envoûtés et enivrés avec son Savoir enfin qui nous buvons, ode aux rencontres (belles âmes, bons vins). Le revoilà, entouré de trois complices, l’un armé de bâtonnets de fusain (chunky charcoal) pour extraire les mots du flot et les coucher sur une page blanche de 9 m x 3 m (rubans, arborescences, comètes, faisceaux, pelotes); l’autre de ses instruments de musique; et We We...
La parole de Sébastien convie, rassure, accueille. C’est un peu comme le début d’un récit, d’une fable. un peu, aussi, comme une sorte de messe païenne. Ce sont les premiers mots d’un retour de chasse, une tentative d’explication de la journée, des mois passés, des expériences vécues ces derniers temps. C’est en outre l’occasion de dresser la liste de ce que nous perdrons, peut-être ou sûrement, un jour...
Oubliez tous vos repères spatiotemporels : vous êtes dans un espace mental (nuages lexicaux, grotte aurignacienne, cartographie du cerveau, système solaire), celui de Sébastien Barrier... Où il est question de se perdre, pour, parfois, se retrouver. De labyrinthe, de cheminement, de hasard, voire d’accident. Où il est aussi question de perdition, d’addictions, de planètes. Nos addictions sont des planètes.
Plein : 25€
Réduit : 20€
Adhérents du cinéma Apollo : 20€
Étudiants / ou moins de 26 ans : 10€
Famille nombreuse (à partir de 5 personnes) : 9€
Moins de 10 ans : 7€
Intermittents ou demandeurs d'emploi : 6€
Tarif solidarité(s) : 3€