Mazette, heureuse et solitaire dans son désert blanc, nous entraîne tout le long du spectacle dans son univers à la fois naïf, décalé et burlesque.

Elle débarque avec son « Charluge » (chariot-luge) et son froid… Elle est de passage, séduite par cet endroit où elle s’installe pour un moment, le temps de vivre et de jouer avec tout ce qu’elle transporte. Si parfois sa solitude la rattrape, ce n’est que le temps de rebondir sur un nouveau jeu bien à elle, à la fois loufoque, candide et simple.

Pour tenter de se réchauffer, elle va mener une bataille absurde et acrobatique avec son chapeau, vider son sac, puis chanter l’Ôde à la neige, chaleureusement…

Lorsqu’il est temps pour Mazette de repartir, elle range impulsivement sa maison, son décor et roule vers l’ailleurs sur un air à la fois mélodique et cacophonique. Elle laisse derrière elle l’image poétique d’un être qui croque sa vie comme elle vient…