Depuis 2013, Badke a fait le tour du monde : Amsterdam, Jérusalem, Ramallah, Marseille, Vienne, Paris, New York, Toronto, Bruxelles, Lyon, Londres... Trois ans que cette compagnie métissée, joyeux mélange de danseurs traditionnels, contemporains, hip-hop, capoeira et acrobates, tous palestiniens, parcourt la planète en distillant un optimisme rayonnant. Cette équipe de dix interprètes fougueux bouscule les codes et traditions et réinvente une danse populaire et libre : la dabke, danse folklorique palestinienne qui devient la badke, inversion intentionnelle pour mieux signifier qu'il s'agit ici d'une version contemporaine de cette danse folklorique quasi sacrée. Ce spectacle de danse est un feu d'artifice, d'une vitalité débordante : une tornade de plaisir, de fantaisie du mouvement et de virtuosité !
Badke est une collaboration artistique entre trois organismes :
Les ballets C de la B sont une plateforme artistique basée à Gand (Belgique), dont le pilier central est le chorégraphe et metteur en scène Alain Platel.
Le KVS est le Théâtre Royal Flamand à Bruxelles, connu pour jeter des passerelles entre différentes communautés dans la capitale belge divisée et, au niveau international, pour ses échanges artistiques avec le Congo et la Palestine.
La A.M. Qattan Foundation implantée à Ramallah et à Gaza est une fondation privée qui investit dans la culture et l’enseignement dans les Territoires palestiniens occupés.
Ces organisations se sont unies en 2007 pour mettre en place un trajet multidisciplinaire, sur le long terme, d’ateliers avec de jeunes artistes palestiniens de la scène, baptisé Performing Arts Summer School (PASS), qui a permis à différents jeunes Palestiniens de bénéficier d’une formation professionnelle. Badke est la troisième production de cette organisation.
Qu'est ce que la dabke ?
Il existe de nombreuses variantes de la dabke, mais pour schématiser, on peut dire qu’il y a d’une part la dabke danse-du-peuple sociale, populaire lors des mariages et autres festivités, et d’autre part la dabke académique qui exige de l’entraînement et sillonne le monde en tant que bannière des ambitions nationales palestiniennes. Celle-ci est une version stylisée, épurée de la première, elle s’inspire souvent des souffrances des Palestiniens et des symboles d’expulsion et d’exil.
Plein : 25€
Réduit : 20€
Adhérents du cinéma Apollo : 20€
Étudiants / ou moins de 26 ans : 10€
Famille nombreuse (à partir de 5 personnes) : 9€
Intermittents et demandeurs d'emploi : 6€
Tarif solidarités : 3€